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30/10/2020
La Banque Européenne d’Investissement accorde à Minoryx un financement à hauteur de 25M€ en appui au développement de traitements novateurs contre les maladies neurodégénératives orphelines

• La BEI soutient la mise au point de traitements de pointe pour lutter contre des maladies neurodégénératives rares dont les besoins médicaux sont importants mais non satisfaits
• Coup de projecteur sur le principal actif de Minoryx, le leriglitazone, un nouvel agoniste sélectif du PPAR-γ
• Cette opération de prêt d’amorçage-investissement bénéficie du soutien du Plan d’investissement pour l’Europe


Mataró, Barcelone, Espagne et Gosselies, Belgique, le 30 octobre 2020 - Minoryx Therapeutics, une société spécialisée dans le développement de traitements innovants contre des maladies orphelines du système nerveux central (SNC), annonce aujourd’hui l’approbation de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) pour un financement de 25 millions d’euros.


La banque de l’Union Européenne (UE) accordera un financement à long terme à Minoryx pour lui permettre de mener ses activités de recherche-développement sur les maladies génétiques orphelines pour lesquelles il n’existe actuellement aucun médicament autorisé. Les investissements de la BEI soutiendront spécifiquement le développement du leriglitazone, un agoniste sélectif du PPAR-γ actuellement évalué dans le cadre de trois essais cliniques en phase finale :

• ADVANCE, un essai clinique pivot de phase II/III pour le traitement de l’adrénomyéloneuropathie (AMN), la forme chronique de l’ALD (adrénoleucodystrophie liée à l’X) qui se déclare à l’âge adulte et est caractérisée par une neurodégénérescence progressive de la moelle épinière, entraînant un dysfonctionnement moteur progressif ;
• NEXUS, une étude de phase II pour le traitement de l’adrénoleucodystrophie cérébrale (cALD), la forme la plus agressive de l’ALD, qui touche généralement des enfants âgés de 2 à 12 ans et est caractérisée par une inflammation du cerveau, entraînant un déclin cognitif rapide et la mort ;
• FRAMES, une étude de phase II chez des patients atteints d’ataxie de Friedreich (AF), une maladie neurodégénérative potentiellement mortelle qui se manifeste par une perte de coordination, un affaiblissement musculaire et une cardiomyopathie.


Selon les estimations, l’investissement réalisé dans ce projet de recherche, développement et innovation (RDI) permettra de créer plus de 50 emplois au cours de la phase de mise en oeuvre.

« Nous sommes très heureux de signer un accord qui réaffirme l’engagement de la BEI en faveur de l’innovation dans le secteur de la santé, tout en encourageant le développement de nouveaux traitements qui auront un effet positif sur la qualité de vie des patients atteints de maladies rares du système nerveux central », déclare Ricardo Mourinho Félix, vice-président de la BEI chargé des opérations de la Banque en Espagne. « Notre soutien au programme de recherche de Minoryx contribuera également à améliorer la compétitivité de l’industrie pharmaceutique européenne et à créer des emplois très qualifiés. »

« Ce soutien de l’UE aidera Minoryx à mettre au point des thérapies de pointe pour les maladies génétiques et des traitements pour les pathologies du système nerveux central », déclare Paolo Gentiloni, commissaire européen chargé de l’économie. « La pandémie de Covid-19 a montré toute l’importance de continuer à repousser les limites de la science et de trouver des traitements contre les maladies rares. Chaque fois qu’elle le pourra, la Commission européenne continuera de soutenir les efforts des entreprises en la matière. »

« Aux côtés d’une base solide d’actionnaires qui nous soutiennent depuis longtemps, la BEI apporte à Minoryx de précieuses ressources financières, ce qui témoigne clairement, selon nous, du potentiel du leriglitazone sur l’amélioration des conditions de vie des patients atteints de maladies neurodégénératives invalidantes », souligne Didier Le Normand, directeur financier et directeur général pour la Belgique chez Minoryx Therapeutics.

« Les études cliniques en cours sur le leriglitazone se poursuivent comme prévu et nous prévoyons toujours de communiquer les premières données de l’étude pivot ADVANCE avant la fin de cette année », ajoute Marc Martinell, co-fondateur et directeur général de Minoryx.

La BEI octroie des fonds pour ce projet de RDI par le biais d’une opération de prêt d’amorçage-investissement au titre du Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), un instrument de financement utilisé par la banque de l’UE pour aider des entreprises de premier plan dans des secteurs innovants de la recherche. Depuis son lancement par la BEI dans le cadre du Plan d’investissement pour l’Europe en 2016, cette initiative a accordé plus de 2 milliards d’euros de financement à des projets dans des secteurs tels que la robotique, l’intelligence artificielle et la biomédecine. Le financement par prêts d’amorçage-investissement de la BEI cible des entreprises européennes comptant jusqu’à 3 000 salariés dans les domaines de la biotech et des sciences de la vie, des logiciels et des nouvelles technologies, de l’ingénierie et de l’automatisation, ainsi que des énergies renouvelables et des technologies propres.


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